Confrontation?

La confrontation victime-agresseur

Si l’enfant évolue dans ses différentes déclarations (évolution que l’on voit de manière régulière pour un enfant réalisant un travail en psychothérapie), le doute peut s’immiscer dans la tête des juges. Si l’auteur nie les faits ou que les versions ne concordent pas, l’avocat de la défense peut demander une confrontation.

La convention européenne des droits de l’homme permet d’exiger d’être confronté aux déclarations de l’accusateur et non à la personne qui vous accuse surtout si c’est un enfant. D’ailleurs, la convention internationale des droits de l’enfant prévoit de lui assurer une protection absolue. L’intérêt de l’enfant étant supérieur à tout autre intérêt.

Si l’enfant n’est pas en mesure de supporter une telle confrontation (selon son état psychologique), on peut l’annuler ou la déplacer dans le temps. Elle peut également se faire en visio-conférence pour ne pas effrayer l’enfant.