
En premier lieu, pour soutenir efficacement un enfant victime d’abus, prendre soin de soi est indispensable. Les différentes aides pour les adultes soutenants peuvent être diverses et variées : aide psychologique, sophrologie, hypnose, massage, s’octroyer du temps de décompression (lecture, se balader dans la nature, faire du sport), E.M.D.R., les thérapies ICV et TCC, méditation, aller voir des ami.e.s.
Pour les victimes
- Le suivi psychologique : on peut le rendre obligatoire juridiquement pour l’agresseur mais pas pour la victime. Les agresseurs sont souvent des victimes non réparées.
Les familles des victimes ont souvent envie d’oublier mais ce n’est pas bon pour les victimes.
- Le suivi psychologique des enfants est indispensable car :
– l’enfant pourra se débarrasser plus facilement de sa honte ou sa culpabilité
– l’enfant pourra se recentrer sur son rapport au corps plus rapidement. La découverte de la sexualité s’est faite de manière perverse, il faut casser ce schéma potentiellement transgénérationnel pour qu’il cesse.
– l’enfant doit être libre de réapprendre à aimer sa vie (éloignement du suicide)
- Sécurité sociale : Remboursement des soins psychologiques pour les enfants ou les adultes victimes, indépendamment d’une décision de justice. La demande de prise en charge à 100% doit être faite par le médecin traitant. Cela marche même si les soins sont prodigués des dizaines d’années après l’agression.
- CIVI : Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions.
Les victimes, grâce à la CIVI, peuvent demander une aide financière avant le jugement pour servir à financer une psychothérapie. Démarrer une aide psychologique aidera beaucoup l’enfant dans son parcours judiciaire.